L’histoire du bonbon

Du miel sauvage en attendant le sucre

Dans l’Egypte des Pharaons, le miel entrait dans la composition de mets très sucrés. En Gaule romaine, on trempait les fruits secs ou concassés dans le miel pour fabriquer des friandises.
La canne à sucre, « roseau à sucre « ou « bambou à miel » : «En Inde, il existe un roseau capable de produire du miel sans l’entremise des abeilles»… C’est ainsi qu’un amiral d’Alexandre le Grand décrivait la canne à sucre, lors de sa campagne militaire en Inde il y a 2200 ans !

Du sucre à prix d’or

La canne à sucre est exploitée par les Perses dès 500 av J-C. et le sucre vendu à prix d’or dans tout le Moyen-Orient. Il reste un luxe pendant des siècles, même quand on exporte la canne à sucre aux Antilles et en Amérique du Sud pour la cultiver, à la fin du 15e siècle.

La reine des bonbons

Au 16e siècle, Catherine de Médicis, future reine de France, amène dans ses bagages la confiserie à l’italienne. Venise a alors un temps d’avance sur la France en matière de sucreries. Confiseurs et glaciers ont fait le voyage avec elle depuis l’Italie. A la Cour, on se régale…

L’imagination des confiseurs

Les dragées, sucettes, marrons glacés, nougats, fruits confits, pralines… apparaissent au 18e siècle. La découverte du sucre de betterave et l’industrialisation, au 19e siècle, libèrent alors l’imagination gourmande.

Du goût pour multiplier les sensations !

Les Etats-Unis inventent le chewing-gum et la barbe à papa, l’Angleterre la « lollipop » à l’eau, boule de sucre plantée au bout d’un bâtonnet, les Mexicains les bonbons au piment, une spécialité qui n’a pas traversé l’Océan…
En France, on multiplie les inventions : les bonbons en poudre, en rouleaux, en forme de billes, de pastilles ou pas plus gros qu’une perle… On utilise les saveurs préférées des amateurs de bonnes choses qu’on marie entre elles, on associe les textures, on en crée de nouvelles… Il y a des bonbons pour la récré, pour le bureau, pour toutes les heures de la journée… miam !

L’aventure continue !

A quoi ressemblera le bonbon de demain ? Toujours plus « naturel » et étonnant, ou carrément surprenant ? Un peu de patience : on y travaille chez Confiserie du Nord…